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Les familles à l’épreuve de la captivité

“On ne saurait décrire au moment du retour
De la mère et fils le revoir en ce jour.
Il est de ces instants où le bonheur inonde
Cela ressemble au Ciel tant la joie est profonde.”
Tante Marie, L’évasion, AD 49, cote 1 J 5193 (tous mes remerciements à Clémentine Vidal-Naquet qui m’a transmis ce précieux témoignage)

Trop souvent après une bataille, un décompte est effectué et les absents sont comptabilisés comme disparus. Leurs proches en sont informées et cherchent, dès lors, à en savoir plus. Ils écrivent aux officiers du régiment, aux compagnons d’armes du cher disparu afin de savoir si celui-ci est décédé ou non.

Relayées par la presse, des récits de disparus se révélant en fait être prisonniers en Allemagne entretiennent l’espoir que le disparu est en fait bien vivant puisque, dans les premiers temps de la captivité, il est souvent impossible pour les nouveaux prisonniers de prévenir leurs familles qui restent ainsi sans nouvelles plusieurs mois.

Différents fonds d’archives nous donnent un aperçu de ce vécu particulier où les familles oscillent entre espoir et désespoir, certaines persuadées que le fils, le frère ou le mari n’est pas mort, mais est tombé entre les mains de l’ennemi. D’autres ayant reçu un avis officiel de décès reconstruisent leur vie, au risque inattendu de voir un revenant. De plus, la longueur de cette captivité de guerre pèse sur les relations puisque les couples sont séparés de longs mois et bien souvent plusieurs années. Enfin, le retour tant attendu des prisonniers dans leurs familles est également marqué par le temps passé si loin des siens.

I. L’espoir

Dans un premier temps, les proches s’adressent à la Croix-Rouge ou encore au roi d’Espagne, Alfonso XIII, pour tenter de savoir si leur disparu n’est pas détenu en Allemagne.

Il n’existe pas de statistiques précises sur le sujet, mais le fonds du secrétaire particulier d’Alfonso XIII conserve 178 985 demandes dont les résultats ont été classés au cours de sa numérisation1.

Résolution des casRecherches%
Négatif – disparus94 47590,43 %
Positif – décédé3 5363,38 %
Positif – blessé1300,12 %
Positif – prisonnier6 6256,32 %
Tableau 1. Résolution de 104 766 demandes, d’après le fonds du fonds du secrétaire particulier d’Alfonso XIII2.

Il apparait (tab. 1) que, malgré un travail conséquent des Espagnols, une écrasante majorité des recherches se soldent par un résultat n’apportant nul réconfort aux familles puisque 3,38 % sont déclarés décédés et encore 90,43 % comme disparus. Ces résultats sont toutefois à nuancer par le fait que beaucoup des familles faisant une demande ont dans un premier temps fait appel à la Croix-Rouge qui n’a pas pu retrouver le disparu ce qui créer par voie de conséquence un biais statistique dans les demandes envoyées au roi d’Espagne.

I.A. Un espoir vain

Cependant, les cas où l’espoir des familles est vain sont bien réels. Comme en témoignent les démarches de Suzanne Bahougue. Elle fait appel à la Croix-Rouge pour retrouver son mari, Jean Bahougue, sergent au 49e RI, présumé blessé à une cuisse lors de la bataille de Guise le 29 août 1914. Elle précise, dans une lettre datée d’avril 1915 que « la Croix-Rouge de Genève » ne l’a «pas trouvé en Allemagne3 ». Dans une autre correspondance, rédigée en août 1915, elle décrit son angoisse : « Cette attente est bien longue et nous plonge dans une triste inquiétude de ne rien recevoir de lui ni ne pouvoir lui venir en aide4. » La famille est par la suite informée que Jean Bahougue est prisonnier dans le camp de Quedlinburg… information qui s’avérera erronée puisqu’il s’agit d’un homonyme. Le disparu recherché est bel et bien mort.

L’espérance peut aller jusqu’à voir le disparu, à l’instar de Mme Valette, recherchant son frère Henri Meaburn porté disparu le 11 décembre 1914 à la Harazée. Elle écrit au roi d’Espagne : « j’ai cru le reconnaître parmi un groupe de prisonniers, photographié sur un journal régional, internés au camp de Quedlinburg5. » Pourtant, Henri Meaburn ne réapparaitra jamais et sera déclaré mort à cette date par un jugement de 1921.

I.B. « Debout les morts !6 »

À l’inverse, dans certains cas, le soldat est déclaré mort alors qu’il n’en est rien comme le rapporte ce témoin : « Un soldat de ce pays-ci passait pour mort depuis le vingt-deux août mil neuf cent quatorze, la nouvelle officielle venue d’Allemagne vers le quinze février, annonçait son décès à Châtelet […] dernièrement un prisonnier évadé rapportait sa photographie et annonçait qu’il était en captivité7. »

Le résultat de ces fausses morts est parfois surprenant. Ainsi, certaines veuves se remarient-elles, pour finalement découvrir que leur premier époux est vivant. Une recherche dans la presse de l’époque donne neuf exemples de ces situations délicates :

  • un soldat habitant Eymoutiers (Corrèze) découvrant la situation à son rapatriement d’Allemagne en juin 1916 comme grand blessé (puisqu’il a été amputé)8.
  • B… sous-lieutenant habitant Dijon (Côte d’Or), déclaré mort en décembre 1914 dont la femme se remarie en 1917. Elle a un enfant avec son nouvel époux avant d’apprendre que son premier mari est prisonnier, par un camarade de celui-ci en août 19189.
  • un soldat originaire de Vif (Isère), rentré tardivement de captivité (en août 1919), dont la femme était sans nouvelle depuis 191510.
  • un certain T… de Saint-Germain-la-Montagne (Loire)11.
  • un soldat de Granville (Manche), déclaré mort, rapatrié comme grand blessé en mai 1916. Sa femme a entre temps eu un enfant avec son nouvel époux12.
  • un soldat près de Vannes (Morbihan), déclaré mort est rapatrié d’Allemagne en janvier 191613.
  • un soldat de Changy (Saône-et-Loire), annoncé mort au front, mais en fait, grand blessé, rapatrié d’Allemagne en avril 191614.
  • un certain Vincent de Chauffailles (Saône-et-Loire), annoncé mort, qui n’a donné de ses nouvelles qu’en octobre 191815.
  • un soldat du canton de Brûlon (Sarthe), amputé d’une jambe, rapatrié d’Allemagne en janvier 191616.
  • un sergent, instituteur, déclaré mort en 1916 par les Allemands, mais qui se trouve en Suisse après avoir reçu une balle au cours d’une tentative d’évasion17.

Comment ces soldats pouvaient-ils être déclarés morts ? Un extrait du journal La Petite Gironde explique (fig. 1), en fournissant des détails macabres, qu’un bras avait été trouvé « auquel restait accrochée la plaque d’identité » du disparu alors déclaré décédé18.

Figure 1. « Le Retour inattendu du Soldat décédé », La Petite Gironde, n°15 902, 24 janvier 1916, p. 2

Se pose alors la question de la dissolution du second mariage, rendue encore plus compliquée par l’existence d’enfant issue de cette union comme le souligne le journal La Française en 1916 : « Et l’enfant, qu’est-il ? Légitime, adultérin, bâtard ? La mère aura-t-elle le droit de choisir entre ses deux maris ? Si le premier reprend sa place au foyer conjugal, que lui sera l’enfant ? Un arrangement à l’amiable est-il possible ?19 ». Malgré nos recherches, nous n’avons, pour le moment, pas eu la réponse à ces questions.

II. Impact sur les couples

Malgré tout, le cas échéant, la majorité des familles apprend tôt ou tard la captivité de son disparu et une correspondance se met en place. Il nous a semblé ici intéressant de nous attarder sur l’impact de cette longue captivité sur les couples, et singulièrement sur ceux désirant régulariser leur situation en se mariant ou en divorçant au cours de la guerre.

II.A. Mariage par procuration

Une loi française est adoptée en avril 1915, pour permettre le mariage par procuration. Toutefois, comme le rappelle Clémentine Vidal-Naquet, elle ne s’applique pas, dans un premier temps aux prisonniers qui ne seraient pas soumis au risque d’une mort imminente20. Les captifs doivent attendre le mois d’août 191521 pour pouvoir, eux aussi convoler en justes noces, alors qu’ils sont retenus en Allemagne.

Au cours de nos recherches, nous n’avons rencontré que peu de cas de mariages par procuration. Là encore, le fonds du secrétaire particulier d’Alfonso XIII22 s’avère très précieux pour comprendre les motivations de ces mariages par procuration puisqu’ils conservent la trace de 8 procédures de mariage par procuration concernant des prisonniers de guerre (tab.2).

ÉpouxÉpouseRaison invoquéeMariage célébré
Albin LaurentGrabouillat AliceEnfant à légitimerOui
Bobinet JeanMembrard MadeleineGravement blesséOui
Boucaut StanislasQuenesson AliceEnfants à légitimerOui, mais seulement en février 1919
Bouet CharlesGeffroy JulietteEnfant à légitimerNon, pourtant la femme n’est décédée qu’en 1963
Dautriche LéonArtu FernandeOui
Fiant ÉmileEsnault GermaineEnfant à légitimerOui
Galy FrançoisCoutelou JuliaOui, mais seulement en mars 1919
Geis LucienSimon LucieEnfant à légitimerOui
Tableau 2. Mariages de prisonniers par procuration, dont des traces subsistent dans le fonds du secrétaire particulier d’Alfonso XIII

L’existence d’enfants est invoquée 5 fois pour appuyer la demande. Dans un autre cas, c’est l’état de santé préoccupant du prisonnier. Malgré tout, les procédures ne sont pas toujours menées à terme comme dans les cas Stanislas Boucaut et François Galy, qui ne convoleront avec leurs épouses respectives, qu’après leur retour en France. Notons également un cas où, malgré l’existence d’un enfant, le mariage ne se concrétisera jamais, et ce, pour une raison inconnue.

Mais dans d’autres cas, la trop longue séparation s’avère fatale à la relation qui se termine par un divorce.

II.B Divorce

Le divorce peut être du fait de la femme restée en France ou du prisonnier.

Célestin Magaud, marié en 1912 à Marcoux (actuelles Alpes-de-Haute-Provence) est soldat dans le 203e RI. Il est capturé à Séraucourt en emmené notamment dans les camps de Dillingen et Puccheim23. Or, en septembre 1917 cette femme met au monde une fille (fig. 2). L’acte de naissance de cette enfant porte la mention « père et mère inconnus ».

Figure 2. Acte de naissance de l’enfant née sous X24

Tout porte à croire que l’épouse fautive s’est donc rendue dans la grande ville voisine, Digne, pour y accoucher en secret, comme cela se pratiquait à l’époque. Alors, comment Célestin Magaud, alors en Allemagne, a-t-il été mis au courant de la situation ? Nous l’ignorons. Mais en décembre 1917, il obtient le divorce et désavoue l’enfant25.

Le cas inverse, où c’est l’homme qui a fauté, est également documenté. Ainsi, les exemples de prisonniers ayant eu des enfants avec des Allemandes ne manquent-ils pas26. Toutefois, les épouses françaises ne semblent pas avoir eu connaissance des écarts de conduite de leur mari.

En revanche, il arrive que le prisonnier décide d’abandonner sa famille française pour rester en Allemagne. C’est le cas d’Émile Petitpas, marié en 1912 dans les Ardennes. Soldat dans le 94e RI, il est capturé en septembre 1915 à Bixschoote27. Alors interné dans le camp de Merseburg, il est détaché dans une ferme de Roitzch (près de Bitterfeld). Il y fait la connaissance de l’Allemande Elisabeth Meinhardt dont il tombe amoureux. Après l’armistice, il décide volontairement de rester auprès d’elle. Son premier mariage étant dissout en 1924, il épouse Elisabeth, avec qui il restera jusqu’à sa mort28.

III. Les retrouvailles

Enfin, intéressons-nous au cas le plus fréquent : celui où le prisonnier est rapatrié en France.

Tante Marie, L’évasion, AD 49, cote 1 J 5193 (tous mes remerciements à Clémentine Vidal-Naquet qui m’a transmis ce précieux témoignage)
III. A. Des retrouvailles émouvantes

Le temps écoulé depuis la capture et l’émotion des retrouvailles sont palpables, comme dans l’enregistrement de Jean Roche, capturé en mars 1916, qui explique son arrivée chez lui en décembre 1918 : « Retrouver mes parents, mes parents, ma mère… avec les cheveux gris. Ma mère qui se met à pleurer à chaudes larmes ! “-Ah mais, je lui dis, pourquoi tu pleures ? Tu aurais mieux aimé que je sois tué ?” – Mais non ! Je suis trop contente ! Je pensais pas te revoir29 ! »

D’autres sont sincèrement surpris de voir le soldat en vie, à l’instar des parents de Jean Salanon, capturé le 23 février 1915, rejoignant les siens le 25 décembre 1918. Il témoigne : « C’était 11 heures du soir. Et mes parents étaient pas couchés. Et ma pauvre mère, elle était dans la cour, avec sa lampe : “Oh ! Le voilà ! Tiens, il est pas mort !”30 »

La surprise est encore plus grande lorsqu’il s’agit d’un évadé, tel qu’Alexandre Nicolas, capturé en septembre 1914 et ayant rejoint la France en juillet 1916 : « mon oncle Casimir vient m’ouvrir. Alors je dis “bonsoir tonton”. Il me regarde. ” Mais malheureux ! Qu’est-ce que tu es venu faire ici ! Oh ! Tu es bête bon Dieu ! Oh ! Pourquoi tu n’es pas resté là-bas ? ”31 »

III. B. La mort omniprésente

Malgré tout, la mort inhérente à la guerre est omniprésente comme le rappelle le témoignage de Claude Murat, capturé en décembre 1916. Son frère a été tué au front. Il répond à la question de son accueil en décembre 1918 par sa mère, des sanglots dans la voix : « Y en a un qui revenait pas, hein32 ! »

Les ravages de la grippe espagnole sont également présents dans les récits, à l’instar de celui de Marius Gondy, racontant en pleurant son retour à la maison « Quand j’ai frappé chez la mère, alors je voulais pas croire… Je croyais qu’elle était morte ! Elle était partie enterrer ma sœur de la grippe espagnole ! Ma sœur, à 24 ans ! » Il explique que sa sœur était en fait fiancée à un autre prisonnier. Il précise « Elle l’a pas revu ! Ni lui non plus33 ! »

Le retour est également douloureux pour Antonin Granet, sergent au 38e RI capturé en mai 1916. Il écrit : « La lettre de papa m’annonçant l’affreuse nouvelle de la mort de ma Rosa bien-aimée [sa femme] m’est parvenue à la veille de mon départ de Darmstadt, à la fin de ma captivité. C’est le cœur saignant que j’ai pris la route de France, le chemin du bonheur transformé soudain en route de deuils34. »

Parfois, c’est le prisonnier lui-même qui décède avant d’avoir pu revoir ses proches. C’est par exemple le cas d’un nommé Georges Fréry, capturé en août 1914. Il contracte le typhus lors de son séjour dans le camp de Puccheim. Rapatrié, il arrive à Lyon en décembre 1918. Un de ses camarades explique : « Un d’ici, il a pu arriver à Lyon. À Lyon, ils l’ont mené à l’hôpital. Il est mort là-bas, il a pas pu y arriver. Quand on est arrivés à la gare des Brotteaux à Lyon, il y avait des parents qui l’attendaient35. »

Conclusion

Il reste difficile de comprendre le vécu des familles restées en France puisque leurs témoignages restent rares. Des correspondances ont bien entendu été conservées, mais ces lettres ne disent pas tout, du fait de la censure et bien plus souvent de l’autocensure. Par exemple, Florent Aufschneider, prisonnier à Salzwedel, comprend que son frère, Louis, est mort au combat en voyant ses effets personnels portés par un nouvel arrivant au camp en octobre 1915. Pourtant, il n’en informe pas sa famille36 .

Cependant, il nous semble que ce sujet mérite d’être approfondi grâce aux différents fonds d’archives désormais à notre disposition, tels que le fonds du secrétaire particulier d’Alfonso XIII, fraîchement numérisé et mis en ligne. Ce dernier nous offre en effet un aperçu du ressenti de ceux de l’arrière, cherchant désespérément à obtenir des nouvelles de leur soldat. Cette recherche requiert l’analyse et le recoupement de fonds variés allant de l’état-civil au tribunal civil, en passant par la presse. Mais elle nécessite également le partage de sources privées, le plus souvent conservées par les descendants, qu’il convient de solliciter afin de découvrir de nouvelles données sur le sujet.

  1. Nous présentons ici de statistiques limitées aux quatre catégories semblant correspondre à notre étude et représentant un total de 104 766 demandes. En effet, ce classement cache de nombreuses disparités, reflet de la diversité des cas traités. En effet, il comprend les demandes de rapatriements, souvent classées dans les cas “non résolus” ou encore les demandes de nouvelles, ce qui implique que la famille sait que le soldat est prisonnier (c’est par exemple le cas de la rubrique “Négatif-évadés”). https://archivos.patrimonionacional.es/index.php/materia-4933 [consulté le 12 novembre 2024] []
  2. Ibid. []
  3. Dossier de Jean Gilbert Bahougue, Archivo General de Palacio, cote IS 28079. AGP 01/01/02/Caja 27084/006 []
  4. Ibid. []
  5. Dossier d’Henri Meaburn, Archivo General de Palacio, cote ES 28079. AGP 01/01/02/Caja 26796/059 []
  6. Jacques Péricard, 1915 []
  7. Dossier d’Alphonse Lefebvre, Archivo General de Palacio, cote ES 28079. AGP 01/01/02/Caja 26946/047 []
  8. « Le retour du soldat disparu », Journal de Ruffec, n°26, 26 juin 1916, p. 2 []
  9. « Ceux qui ne peuvent pas écrire ! », Le Guérandais, n°1418, 18 août 1918, p. 1 []
  10. « Y a-t-il encore des prisonniers en Allemagne ? », L’Écho de l’Hérault, n°31, 2 août 1919, p. 1 []
  11. « Chronique locale », Le Courrier de Saône-et-Loire, n°23 450, 20 octobre 1918, p. 2 []
  12. « La femme d’un blessé se croyant veuve se remarie », L’Action Française, n° 144, p. 4 []
  13. « Le retour inattendu du Soldat décédé », La Petite Gironde, n°15 902, 24 janvier 1916, p. 2 []
  14. « Courrier-Express », Le Courrier de Saône-et-Loire, 6 avril 1916, p. 2 []
  15. « Chronique locale », op. cit. []
  16. « Remariée sans être veuve », Le Réveil populaire, n° 460, 20 janvier 1916, p. 2 []
  17. « Enoch Arden », Le Gaulois, n°44 929, 29 août 1918, p. 1 []
  18. La Petite Gironde, op. cit. []
  19. Jane Nemo, « Bigamie », La Française : journal de progrès féminin, 24 juin 1916, p. 2 []
  20. Clémentine Vidal-Naquet, « S’épouser à distance. Le mariage à l’épreuve de la Grande Guerre », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2006, p. 157. []
  21. Ibid., p. 143 []
  22. op. cit., voir notamment https://archivos.patrimonionacional.es/index.php/materia-3543?places=3686&sort=referenceCode&sortDir=asc&listLimit=100 []
  23. CICR, cote P87666 []
  24. AD 04, cote 3E259/0661 []
  25. AD 04, cote 3 U1/121 []
  26. Davye Cesbron et Thomas Wozniak, « Liebe in Zeiten des Krieges. Beziehungen und Kinder der Kriegsgefangenen », John Palatini (dir.),“Gäste des kaisers”, Die Kriegsgefangenenlager des Ersten Weltkrieges auf dem Gebiet Sachsen-Anhalts – Teil 2, à paraître []
  27. CICR, cote P27718 []
  28. Ibid, p. 25 []
  29. Enregistrement de Jean Roche, AD 42, cote 2NUM73_11AV78_2_1, 2e partie []
  30. Enregistrement de Jean Salanon, AD 42, cote 2NUM73_11AV6_2_1, 2e partie []
  31. Enregistrement d’Alexandre Nicolas en 1966, collection Jean-Pierre Sembely []
  32. Enregistrement de Claude Murat, AD 42, cote 2NUM73_11AV96_1_1 []
  33. Enregistrement d’Antoine Marius Gondy, AD 42, cote 2NUM73_11AV60_1_1, 3e partie []
  34. Lettre d’Antonin Granet, 29 novembre 1918, transcription dans Lucien Barou, Mémoires de la Grande Guerre. 187 Poilus du Forez et sa périphérie témoignent…, Conseil Général de la Loire, 2014, t. 5, p. 184 []
  35. Enregistrement de Jean Salanon, op. cit. []
  36. « Florent Aufschneider », Le camp de prisonniers de guerre de Quedlinburg (1914-1922), http://prisonniers.camp-de-quedlinburg.fr/aufschneider.html [consulté le 13 novembre 2024] []

OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Davye Cesbron (13 novembre 2024). Les familles à l’épreuve de la captivité. Prisonniers durant la Grande Guerre (1914-1918). Consulté le 20 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12o83


Davye Cesbron

Spécialiste des camp de prisonniers de la Grande Guerre en Allemagne. Admise au master histoire de l'EHESS avec mention très bien, sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau (titre du mémoire : les évadés de Friedrichsfeld (Allemagne) durant la Grande Guerre (1914-1918)). Admise au diplôme de l'EHESS à Paris "avec distinction", sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau (titre du mémoire: Le Tuyau: journal du camp de prisonniers de Quedlinburg durant la Grande Guerre). Lauréate du prix du Diplôme de l'EHESS 2022.

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1 réponse

  1. Pineau dit :

    Bravo pour toutes ces recherches et partages

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